Sa gloire fait toujours tourner le moulin de Fontvieille

Le Paradis des Paradis, c’est bien Fontvieille, au pied des Alpilles, sous le signe de l’humble moulin qui inspire « Les lettres de mon moulin ». Bien que n’y ayant jamais réellement vécu c’est à Fontvieille qu’il se sent véritablement chez lui.  « Le moulin de Daudet » est l’un des quatre moulins. Tous les oiseaux semblent se donner rendez-vous autour de ses ailes, la plus douce  flore provençale y est présente.  Alphonse Daudet n’y a jamais habité mais en 1935, on décida d’en restaurer un semblable à celui qu’il avait décrit, et de le transformer en Musée.

C’est au mas de La Vignasse, le berceau maternel à dix kilomètres de Ruoms, à l’entrée des gorges de l’Ardèche, qu’il passait ses vacances.  Aujourd’hui on y a créé un Musée Alphonse Daudet, où les objets qui l’ont suivi toute sa vie se mêlent à ses souvenirs de jeunesse. Enserré de hauts murs, le mas témoigne toujours de la vie du paysan du Haut Vivarais du siècle dernier, telle qu’Alphonse Daudet a pu l’observer dès l’âge de sept ans. La magnanerie demeure intacte avec tout son matériel et outils